Rénovation énergétique, éléments choisis

En changeant les fenêtres, et en rénovant un peu comme il faut (c'est à dire dans les normes), l'étanchéité à l'air augmente considérablement, ce qui a pour conséquences :

- moins de déperditions d'énergies

- un air intérieur de qualité bien moins bon

Il est donc nécessaire de prévoir un système de ventilation. Y renoncer, c'est accepter se lever 2 fois au milieu de la nuit pour aérer, ce qui est assez désagréable... + 3 fois par jour. Ou accepter de vivre dans un air de qualité misérable...

 

 En rajoutant de l'isolation par l'intérieur :

- la façade se refroidit. Son potentiel d'assèchement diminue également, vu qu'elle est moins chaude. Du coup elle gèle plus facilement en hiver et il apparaît plus facilement des fissures.

- les murs qui coupent l'isolation (murs intérieurs, murs de refend, mur mal isolé du voisin d'à côté ou du dessous) voient leur température diminuer et le risque de moisissures augmente considérablement (ça se calcule assez simplement pour savoir si le risque de moisissure est acceptable ou pas).

- l'isolation par l'intérieur d'une toiture avec une sous-couverture est hautement sensible. Le risque est important que l'humidité traversant le pare-vapeur côté intérieur se trouve piégé devant la sous-couverture. Il faut donc (selon norme) : réaliser une simulation hygrodynamique, choisir si possible un pare-vapeur hygrovariable, le poser de manière très soignée, vérifierl'étanchéité à l'air par blowerdoor, ventiler l'intérieur de la construction pour éviter des surcharges en humidité.

 

 

L'isolation par l'intérieur nécessite des retours d'isolation pour éviter des "points froids" (en fait des ponts thermiques) où l'humidité se condense pus moisit... Cela peut être assez contraignant. Une alternative couteuse mais qui résout le problème des moisissures est l'isolation "répartie" (ajout d'une faible couche d'isolation en extérieur pour éviter le "point froid").